La précurseur d’aujourd’hui, fut porteuse d’une affirmation féminine pondérée , elle s’était imposée dans un Milieu politique encore dominé par les hommes et presque inaccessible aux femmes à son époque.
mde Améyo Adja, né en Juillet 1956 à Lomé au Togo est la première femme à représenter le togo au Parlement panafricain
🔹 Un engagement politique affirmé dès les années 2000
C’est au début des années 2000 qu’Améyo Adja entre véritablement dans l’arène politique nationale. En octobre 2002, elle est élue députée à l’Assemblée nationale du Togo, sous la bannière du Rassemblement pour le renforcement de la démocratie et du développement (RSDD), un parti d’opposition.
Malgré le contexte difficile pour les partis non majoritaires à cette époque, elle s’impose rapidement comme une voix forte et crédible de l’opposition parlementaire, devenant présidente du groupe parlementaire de son parti. Elle y défend ardemment les valeurs de démocratie, de bonne gouvernance et de développement durable.
🔹 Pionnière au Parlement panafricain
Son influence dépasse rapidement les frontières nationales. En mars 2004, elle est élue comme l’une des cinq parlementaires représentant le Togo au tout nouveau Parlement panafricain, institution de l’Union africaine basée à Midrand, en Afrique du Sud.
Améyo Adja entre alors dans l’histoire en devenant la première femme togolaise à siéger dans cette enceinte continentale, marquant une avancée majeure pour la représentation féminine du Togo dans les instances internationales.
🔹 Une femme d’équilibre, de conviction et de vision
Tout au long de son parcours, Améyo Adja se distingue par sa capacité à faire entendre sa voix tout en œuvrant au dialogue politique. Sa posture à la fois ferme et constructive lui vaut le respect tant dans les cercles nationaux qu’internationaux.
Bien qu’ayant évolué dans un environnement politique souvent hostile à l’opposition et peu favorable à la promotion des femmes, elle a su gagner sa légitimité par le travail, la rigueur et l’intégrité.
🔹 Héritage et inspiration
Aujourd’hui, son nom reste associé à la lutte pour une représentation inclusive et à l’avènement d’une génération de femmes leaders au Togo. Elle est l’une de celles qui ont pavé la voie pour des figures comme Victoire Tomégah-Dogbé ou Kafui Adjamagbo-Johnson, incarnant un féminisme politique ancré dans le réel, et un panafricanisme d’action.

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